Vocabulaire et concepts étudiés

Modifié par Mme_claire

Aléa moral : Toute situation dans laquelle un agent économique protégé d’un risque agit différemment que s’il avait à subir les effets du risque qu’il prend. Ainsi, une banque systémique prend des risques excessifs, car elle sait que l’État viendra à son secours en cas de difficulté : c’est un aléa moral.

Asymétries d’informations : Situation dans laquelle l’un des échangistes, l’offreur ou le demandeur, dispose d’une information imparfaite. La transparence de l’information n’est pas assurée.

Banque centrale : Institution qui mène la politique monétaire.

Choc de demande : Un événement à l’origine d’une variation des quantités demandées. Voir également : choc d’offre.

Choc d'offre : Un événement à l’origine d’une variation des quantités offertes, par exemple une hausse ou une baisse des prix du pétrole ou un progrès technique, comme les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Chômage : Une situation dans laquelle une personne qui a la capacité et la volonté de travailler n’est pas employée.

Chômage structurel : Chômage indépendant des fluctuations de l’activité économique, lié aux structures économiques qui rendent difficiles l’adéquation de l’offre et de la demande de travail.

Chômage technique : Le chômage technique, appelé aussi chômage partiel, est une situation dans laquelle les salariés d’une entreprise subissent une baisse d’activité et travaillent une durée inférieure à la durée légale de travail du fait d’une réduction temporaire de l’activité. Les causes d’une mise au chômage technique doivent être conjoncturelles pour l’entreprise (restructuration de l’entreprise, perte de l’outil de production, conjoncture économique délicate…).

Corrélation : Une relation statistique entre deux variables : elle est positive quand les deux variables évoluent dans le même sens, et négative quand les deux variables évoluent en sens inverse.

Courbe de Beveridge : La relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’emplois vacants (tous deux exprimés en proportion de la population active). Elle tient son nom de l’économiste britannique du même nom.

Coût du travail : Il se compose de toutes les dépenses induites par l’utilisation du facteur travail. Le coût du travail comprend donc les salaires bruts versés aux salariés (salaires nets perçus par les salariés plus cotisations sociales salariales) et les cotisations sociales versées par les employeurs (cotisations patronales).

Crise financière mondiale : Cette crise débuta en 2007 avec l’effondrement des prix immobiliers aux États-Unis. Les effets de la crise se firent sentir partout dans le monde puisque la croissance ralentit, le chômage augmenta et le commerce mondial recula considérablement.

Demande effective : Anticipations présentes et futures en termes de consommation et d’investissement et d’exportations.

Demande globale : Selon l’Insee, en économie ouverte, la demande globale se compose des consommations intermédiaires, des dépenses de consommation effective des ménages, de consommation collective des administrations publiques, de la formation brute de capital fixe, des exportations ainsi que des variations de stocks.

Dépression : Baisse durable de la production évaluée par le PIB pendant plusieurs années.

Destruction créatrice : Nom attribué par Joseph Aloïs Schumpeter au processus par lequel les anciennes technologies et les entreprises qui ne s’adaptent pas aux évolutions de la société sont évincées par les nouvelles, car elles ne peuvent plus rivaliser sur le marché. Selon lui, l’échec des entreprises non rentables est créateur, car il libère le travail et les biens d’équipement qui peuvent alors être utilisés dans de nouvelles combinaisons productives.

Expansion : Phase d’accélération du rythme de la croissance économique.

Flux : Grandeurs économiques mesurées au cours d’une période de temps donnée entre deux dates. Voir également : stock.

Fluctuations de l'activité économique : Mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance économique.

Frictions : Délais structurellement nécessaires à la personne en recherche d’emploi pour trouver un emploi et à l’employeur pour pourvoir un poste.

Grande Dépression : La période de forte baisse de la production et de l’emploi dans beaucoup de pays dans les années 1930.

Grande Modération : Période de faible volatilité de la production globale dans les économies avancées entre les années 1980 et la crise financière de 2008. Le terme fut suggéré par les économistes James Stock et Mark Watson et popularisé par Ben Bernanke, alors président de la Fed.

Halo : Il est composé d’individus sans emploi comptabilisés comme inactifs. Ils ne sont pas considérés comme chômeurs au sens du BIT, mais leur situation s’en rapproche.

Inadéquations de qualifications : Inadéquations entre la qualification des individus et la qualification des emplois (dite aussi « skill mismatch »).

Inadéquations spatiales : Inadéquations entre la localisation des travailleurs en quête d’emploi et la localisation des emplois disponibles (dite aussi « geographical mismatch »).

Institutions : Ensemble des organisations et des règles qui encadrent les relations économiques et sociales. Voir également : marché.

Marché du travail : Lieu de rencontre entre les offreurs de travail (les actifs occupés et les chômeurs) et les demandeurs de travail (les employeurs). La rencontre entre les offreurs et les demandeurs de travail permet la détermination du salaire réel. Voir également : population active.

Mondialisation : Processus par lequel les économies du monde entier sont de plus en plus intégrées les unes aux autres, par le biais de frontières nationales plus perméables aux flux de biens, de services, de capitaux et, dans une moindre mesure, de main-d’œuvre. Le terme est parfois utilisé dans un sens plus large et englobe la diffusion des idées, des traits culturels, voire d’épidémies.

Politiques d’allègement du coût du travail : Ensemble des mesures ayant pour but de baisser le coût du travail.

Politiques de flexibilisation : Ensemble des mesures prises pour diminuer les rigidités du marché du travail et permettre aux entreprises de s’adapter rapidement aux fluctuations économiques tant au niveau du volume et de la qualité de l’emploi que des rémunérations.

Politiques de formation : Ensemble des dispositifs favorisant la formation initiale et la formation continue.

Politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale : Action des pouvoirs publics visant à soutenir le niveau de demande globale. La demande globale désigne la quantité de biens et services que les agents économiques souhaitent acquérir au niveau macroéconomique : elle se compose de la consommation, de l’investissement, de la variation des stocks (entrées en stocks - sorties de stocks) et des exportations.

Policy mix : Combinaison des politiques monétaire et budgétaire.

Politique budgétaire de relance ou expansionniste : Politique économique conjoncturelle qui vise à utiliser le budget de l’État pour soutenir la demande globale et lutter contre le chômage.

Politique monétaire : Politique économique conjoncturelle qui vise à agir sur la situation macroéconomique par l’intermédiaire du taux d’intérêt directeur de la banque centrale.

Population active : Les personnes au sein de la population en âge de travailler qui exercent ou souhaiteraient exercer un emploi rémunéré. Elles sont soit en emploi (cela inclut les indépendants), soit au chômage. Voir également : taux de chômage, taux d’emploi, taux d’activité.

Population inactive : Personnes dans la population en âge de travailler qui ne sont ni en emploi ni à la recherche active d’un emploi rémunéré.

Population en âge de travailler : Convention statistique qui, dans plusieurs pays, s’applique à toutes les personnes âgées de 15 à 64 ans.

Problèmes d’appariement : Difficultés d’adéquation de l’offre et de la demande de travail.

Récession : Baisse de la production évaluée par le produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs.

Rigidités : Remise en cause de l’équilibre entre l’offre et la demande du fait notamment de l’existence d’institutions visant à protéger l’emploi.

Règles de production de l’emploi : Règles régissant les contrats de travail et les procédures d’embauche et de licenciement.

Salaire d’efficience : Salaire supérieur au salaire d’équilibre, qui permet de surmonter les risques de sélection adverse et d’aléa moral du fait des asymétries d’information que subissent les employeurs.

Salaire minimum : Salaire plancher en dessous duquel un employeur ne peut pas rémunérer un salarié.

Salaire d'équilibre : Salaire qui résulte de la confrontation de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Il est tel que l’offre de travail est égale à la demande de travail.

Sous-emploi : Le sous-emploi est la situation d’une personne qui travaille involontairement une durée inférieure à celle souhaitée (temps partiel subi, chômage technique, intempéries, par exemple).

Stagflation : Inflation élevée persistante combinée à un chômage élevé dans un pays.

Stock : Une quantité mesurée à un instant t. Voir également : flux.

Taux d’activité : Nombre d’actifs rapporté à la population en âge de travailler puis multiplié par 100. Voir également : population active, population en âge de travailler.

Taux de chômage : Le nombre de personnes au chômage rapporté à la population active totale puis multiplié par 100. Pour l’Insee, le chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus qui sont sans emploi et qui en recherchent un. Les chômeurs font partie de la population active, ce sont les actifs inoccupés. Pour calculer le taux de chômage, il convient de diviser le nombre de chômeurs par la population active totale. Voir également : population active, taux d’emploi.

Taux d’emploi : Le ratio du nombre de personnes en emploi sur la population en âge de travailler. Voir également : population en âge de travailler.

Taux de rotation ou de turn over : La moyenne des taux d’entrée et de sortie, soit [(nombre de recrutements + nombre de départs volontaires)/nombre de salariés en moyenne sur la période]/2. En 1913, le taux de rotation de la main-d’œuvre était de 370% : pour un effectif moyen de 100 salariés, 370 salariés ont été recrutés ou ont quitté volontairement l’entreprise.

Taux de licenciement : Part des licenciements dans les effectifs salariés.

Taux directeur : Taux d’intérêt fixé par la banque centrale, qui s’applique aux banques qui s’empruntent mutuellement de la monnaie centrale ou en empruntent à la banque centrale.

Taux d'intérêt : Il correspond au coût de l’emprunt pour les agents à besoin de financement et à la rémunération de l’épargne des agents à capacité de financement.

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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